Vapoter est un très bon moyen d’arrêter de fumer et ce n’est pas un hasard si de plus en plus de français se tournent vers cette alternative, tous les jours. Pourtant, quand on expérimente les cigarettes électroniques pour la première fois, il est normal de se poser des questions sur l’objet en lui-même, son efficacité et où il est possible ou non de vapoter. Qu’en est-il de la voiture ?
Vapotage en voiture : que dit la loi ?
La cigarette électronique n’est pas une tendance. Elle est présente depuis quelques années maintenant, à tel point que des lois existent la concernant, pour en spécifier les usages, notamment lors de la conduite de véhicule. Quand on passe du temps au volant et que l’on tente d’arrêter de fumer, l’angoisse peut être réelle : faut-il se passer d’une bonne séance de vape en voiture, alors que l’on est inquiet avant un rendez-vous ou après une dure journée de travail ? En fait, même s’il y a des restrictions, la loi autorise les personnes à vapoter dans leur véhicule.
Mais quelles sont-elles, ces fameuses restrictions ? En premier lieu, le site du Service Public interdit aux personnes de vapoter au volant (cela concerne aussi une personne passagère) si une personne mineure se trouve dans la voiture. L’amende à laquelle s’expose l’adulte qui ne se conforme pas à cette obligation est à minima de 135 euros, pouvant être majorée jusqu’à 750 euros. En voiture, le tabagisme et le vapotage passif sont également soumis à la bienséance. S’il est autorisé de vapoter des e-liquides contenant de la nicotine avec des personnes de plus de 18 ans, il convient de leur demander si cela ne les dérange pas, au préalable.
Tout savoir sur l’ecig au volant
Autre restriction soulevée et qui relève du bon sens : le fait de pouvoir conserver intacts ses réflexes en toutes circonstances ; que ce soit quand on fume de vraies cigarettes ou quand on s’est mis à la vape. Non seulement il faut assurer sa propre sécurité au volant, mais aussi celle de tous les autres usagers de la route. Or, pour conduire dans les meilleures conditions, il faut tenir son volant avec les deux mains. Cela n’est pas toujours possible quand on fume ou quand on vapote. Il est donc toujours préférable, surtout si l’on ne veut pas se faire verbaliser, de vapoter avant de prendre le volant, arrivés à destination ou de faire une ou plusieurs pauses dédiées si l’on en éprouve le besoin. Bien entendu, pour mettre toutes les chances de son côté, le vapoteur prendra soin de procéder aux réglages nécessaires de son e-cigarette avant de s’installer au volant, et de privilégier une MTL (inhalation indirecte), pour que l’habitacle ne soit pas subitement empli de vapeur qui pourrait l’empêcher de voir ce qui se passe autour de lui. Pour cela, il suffit de fermer l’airflow de la cigarette et d’opter pour un tirage serré.
Si un trajet longue distance se prépare, il est préférable de prendre des e-liquides moins dosés en glycérine végétale qui a tendance à produire beaucoup de vapeur dans l’habitacle. Si les conditions météorologiques le permettent, rouler avec un ou plusieurs fenêtres ouvertes est une bonne idée pour que la vapeur, même légère, se dissipe plus rapidement dans l’habitacle. La présence de nicotine peut piquer les yeux. Le réflexe alors est de cligner ou de fermer les yeux plus longtemps que d’habitude pour chasser les larmes éventuelles. Cela peut être dangereux. Heureusement, beaucoup de français optent désormais justement pour la vape, dans le but de réduire progressivement le taux de nicotine contenu dans les e-liquides pour pouvoir, à terme, s’en passer complétement.