Frais de remise en état en leasing : fonctionnement

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Lors de la restitution d’un véhicule en leasing (LOA, LLD), le bailleur (ou leaseur) peut facturer des frais de remise en état, surtout si le véhicule est en mauvais état. Explications sur ces frais supplémentaires.

Définition des frais de remise en état

Dans le cadre d’un leasing automobile, l’utilisateur du véhicule est désigné dans le contrat comme locataire, il n’est pas propriétaire de la voiture et se doit de la maintenir en bon état, pendant toute la durée du contrat. Si l’automobiliste ne souhaite pas lever l’option d’achat de la LOA, il doit contacter le bailleur afin la fin du contrat afin de fixer un rendez-vous pour procéder à un état des lieux. Généralement, il faut établir ces démarches lors du dernier mois du contrat de leasing, cela permet au bailleur d’évaluer l’état de la voiture et de facturer ou non des frais de remise en état. A noter qu’il existe également les frais de kilométrage dépassé.

En moyenne, les frais de remise en état s’élèvent à 798 euros.

Chaque contrat de LOA et de LLD prévoit des frais de remise en état en cas de véhicule non conforme aux exigences des bailleurs. Une aile froissée, un siège tâché, une jante rayée sur toute la surface, ce sont des cas de figures fréquents qui vont nécessiter pour le bailleur de remettre en état le véhicule. Ces frais seront facturés au locataire, tout simplement pour pouvoir remettre ensuite le véhicule sur le marché, soit pour du leasing d’occasion, soit pour une revente auprès de particuliers et de professionnels.

Comment éviter les frais de remise en état ?

Les frais de remise en état peuvent coûter cher, d’autant que les automobilistes ne sont pas toujours informés des critères pris en compte lors de l’état des lieux. Les concessions et les bailleurs vont accepter une usure normale du véhicule, liée à son utilisation. Des légères griffes sur la carrosserie, de l’usure sur les sièges, le volant ou encore le levier de vitesse vont paraître normales. En revanche, des impacts importants sur la carrosserie, un siège tâché ou déchiré sont des exemples de défauts qui ne passeront pas. Il est possible de se prémunir de ces frais dès la souscription au contrat de LOA ou de LLD, en adoptant une démarche protectrice avec le véhicule.

La première étape est de protéger le véhicule et les éléments pouvant être détériorés, on va par exemple utiliser des housses pour les sièges auto (voir tailleurauto.com), mais aussi des tapis de sol. Il est aussi possible d’opter pour des pneumatiques à rebord pour la protection des jantes, ces pneumatiques évitent les rayures en protégeant tout le tour de la jante, les gros impacts ne permettront cependant pas de limiter la casse. Il est aussi possible de procéder à un état des lieux préliminaire, soit avec un carrossier, soit avec le concessionnaire. Cela permet de chiffrer tout de suite le montant des frais de remise en état et de pouvoir procéder aux réparations lorsque c’est possible. L’idée étant de minimiser la facture de remise en état lors de la restitution, sans attendre l’avis du bailleur.