Premier emploi ou reconversion professionnelle, le métier de VTC intéresse de plus en plus de monde. De quoi s’agit-il exactement, quelle formation et pour quels avantages, nous faisons le point.
En quoi consiste le métier de VTC et quelle formation ?
Un Véhicule de Transport avec Chauffeur, même si sa mission est de transporter des passagers à bord de son véhicule, n’est pas à confondre avec l’activité de taxi. Le métier est d’ailleurs mieux réglementé pour bien marquer les différences entre ces deux professions.
L’inscription doit se faire auprès de la CMA (Chambre de Métiers et de l’Artisanat), mais les chauffeurs ne possèdent pas de licence, au contraire des taxis. Bien entendu, il faut être titulaire du permis de conduire depuis au moins 3 ans et ne pas avoir été condamné, notamment pour des infractions routières.
La CMA fait passer un examen spécifique (décrit plus bas) et le futur chauffeur doit être déclaré apte à conduire par un médecin agréé par la Préfecture. C’est cette même Préfecture qui délivre la carte professionnelle du VTC.
C’est un métier qui a de l’avenir, notamment dans les grandes métropoles et sur les trajets de longue distance, selon une étude réalisée. Il serait d’ailleurs nécessaire ; pour couvrir les besoins relevés ; que le nombre de personnes immatriculées double.
Un VTC peut conduire aussi bien des particuliers que des professionnels. Il peut choisir de travailler en indépendant ou sur des plateformes.
VTC : quelles sont les étapes pour exercer cette profession ?
La procédure pour devenir VTC s’est quelque peu durcie, néanmoins, il est possible de devenir VTC sans formation spécifique (en savoir plus sur la formation VTC dans le Val de Marne) ; ce qui peut être vu comme un avantage. Le VTC est libre de déterminer le montant de ses tarifs.
Il faut pourtant passer un examen (obligatoire) qui coûte 200 euros. Celui-ci se déroule en deux étapes. La première est théorique et repose sur différents thèmes relatifs à la profession (sécurité routière, compréhension de la langue française, anglais…).
La deuxième épreuve est pratique et consiste tout bonnement en une mise en situation de chauffeur VTC. Le candidat devra montrer ses compétences au volant, la relation qu’il entretient avec la clientèle, comment il fait sa facturation…
Après obtention de sa carte, il doit s’inscrire, via Internet sur le registre des VTC. Le coût de cette inscription est de 170 euros. Tous les 5 ans, une remise à niveau dans un centre agréé est une obligation.
Le véhicule doit présenter un certain standing et certaines caractéristiques notamment en termes de taille, de puissance et de nombre de passagers et être dûment assuré (assurance de responsabilité civile et une assurance couvrant le transport tarifé de personnes.
Afin de les distinguer des taxis, le VTC a l’obligation d’apposer sur ses parebrise avant et arrière des vignettes qu’il peut demander auprès du registre des VTC, lors de son enregistrement.
Le statut juridique du VTC peut être indépendant, micro entreprise, ou en société. Les conditions et obligations variant selon le statut choisi, le choix doit être mûrement réfléchi en amont, en fonction de la situation personnelle et du projet global envisagé.